Chez L’Agence Drômoise, on a vu passer pas mal de projets web. Et s’il y a bien une étape qu’on ne saute jamais, c’est le recettage. Parce qu’un site mal testé, même s’il est beau, peut vite se transformer en usine à frustration. Lien cassé, formulaire muet, image qui bug sur mobile… Ça gâche l’expérience et ça plombe le SEO. Alors avant chaque mise en ligne, on dégaine notre checklist maison. Et aujourd’hui, on vous la partage.
Le recettage, c’est quoi exactement ?
Le recettage d’un site web, c’est un peu notre crash-test avant le grand saut. Concrètement, on passe le site à la loupe pour s’assurer que tout fonctionne comme prévu, sur tous les supports, pour tous les utilisateurs. L’objectif ? Détecter les bugs, incohérences, oublis ou défauts d’ergonomie avant que les visiteurs ne tombent dessus. C’est une phase clé pour assurer la qualité du projet, mais aussi poser des bases techniques solides pour le référencement naturel.
Vérification des contenus
On commence toujours par relire chaque page. C’est fastidieux, mais essentiel. On cherche les fautes, les tournures maladroites, les morceaux de Lorem Ipsum oubliés, ou encore les titres mal hiérarchisés. Chaque contenu doit être cohérent, lisible, bien structuré. On fait aussi attention aux images : elles doivent être compressées pour ne pas ralentir le site, nommées proprement avec des mots-clés pertinents, et accompagnées d’attributs ALT. Enfin, on teste tous les liens : ils doivent mener au bon endroit, sans erreur 404 ni surprise. Et sur mobile, rien ne doit être tronqué ou mal aligné. C’est le socle du site, alors on le veut impeccable. La majorité de ces tests peut être effectuée à l’aide d’un crawler, comme Screaming Frog.
Fonctionnalités : tout doit marcher au clic
Une fois les contenus validés, on passe aux fonctionnalités. Là, on clique partout, comme un utilisateur lambda. On remplit tous les formulaires, on vérifie que les mails sont bien envoyés, que les boutons appellent la bonne action, que les menus déroulants s’affichent correctement. Sur mobile, on teste en conditions réelles : réseau 4G, petit écran, navigation tactile. On n’oublie pas non plus les compatibilités navigateurs, histoire que le site fonctionne aussi bien sur Chrome que sur Safari ou Firefox. C’est là qu’on repère les petits bugs invisibles mais gênants. Et on les règle, un par un.
Prêt à lancer votre site web sans stress (ni bug) ?
On vous accompagne de A à Z, recettage compris, pour une mise en ligne fluide et réussie.
Le socle SEO : ne rien laisser au hasard
Le recettage est aussi l’occasion de poser les fondations SEO du site. On vérifie les URLs : elles doivent être lisibles, sans caractères bizarres, et idéalement optimisées pour les mots-clés. Chaque page doit avoir sa propre balise meta title et meta description, bien rédigée. On installe le fichier robots.txt, le sitemap.xml, et on s’assure que les balises canonical sont bien là pour éviter le contenu dupliqué. On teste les redirections, surtout si c’est une refonte. Et bien sûr, on regarde la vitesse de chargement : un site lent, c’est un site qui recule dans les résultats Google. Enfin, on connecte le site aux outils de suivi comme Google Analytics et Search Console. Pour nous, c’est la base.
Sécurité et conformité RGPD
La mise en ligne, c’est aussi un moment pour faire le point sur la sécurité. Le certificat SSL (le fameux https) doit être actif partout. Le bandeau de consentement RGPD doit s’afficher correctement dès l’arrivée sur le site, et permettre aux visiteurs de gérer leurs préférences. Les formulaires doivent inclure les mentions légales adéquates. Et côté back-office, on sécurise les accès avec des mots de passe costauds. Ce sont des détails qu’on pourrait croire secondaires, mais qui font toute la différence quand il s’agit de rassurer les utilisateurs — et d’éviter les sanctions.
Les derniers réglages avant lancement
On y est presque. C’est le moment de peaufiner les finitions : favicon, logo en version retina, page 404 personnalisée (oui, c’est utile), et redirections entre www et non-www, http et https. On vérifie aussi que le mode maintenance est bien activé jusqu’au moment du lancement. Et surtout, on s’assure que le client sait comment gérer les contenus, faire une mise à jour, ajouter une actu. Parce qu’un site bien recetté, c’est un site qui vit bien une fois livré. Dernier conseil d’expérience : évitez les mises en ligne le vendredi soir. Croyez-nous, c’est une fausse bonne idée.
Et après ?
Le recettage ne s’arrête pas le jour du lancement. On garde toujours un œil sur le site dans les premiers jours : pour voir si tout tourne bien en conditions réelles, corriger les petits couacs qui auraient échappé aux tests, et ajuster au besoin. On appelle ça la phase de TMA (Tierce Maintenance Applicative) légère. Elle permet de finir le travail proprement et de partir sur de bonnes bases. Parce qu’un site bien testé, c’est un site qui inspire confiance – aux visiteurs comme à Google.