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Google met à jour ses Quality Raters Guidelines

Chez l’Agence Drômoise, nous suivons de près les mises à jour des “Quality Raters Guidelines” de Google pour anticiper les ajustements à apporter à vos stratégies de référencement. La dernière édition, publiée le 23 janvier 2025, introduit onze nouvelles pages et affine certaines règles déjà existantes. Dans cet article, nous vous proposons un tour d’horizon de ces changements, afin de vous aider à adapter vos contenus et votre approche éditoriale.

Un virage vers la fiabilité et la pertinence

Les Quality Raters, ces évaluateurs travaillant à partir de critères fixés par Google, vérifient la qualité des résultats de recherche en se référant à ce document. Chaque révision apporte un éclairage sur ce que Google considère comme un “bon contenu” et sur les signaux négatifs qu’il souhaite combattre.

Nouveaux points clés à retenir :

  • Renforcement des définitions liées à l’IA générative : Google souligne l’intérêt et les risques potentiels de l’IA dans la création de textes, d’images ou de code.
  • Lutte accrue contre les contenus bâclés : la firme de Mountain View détaille plus précisément les signes d’un contenu “à faible effort”.
  • Pratiques trompeuses et abus de confiance : qu’il s’agisse de masquer les publicités, de mentir sur une adresse physique ou de revendiquer une expertise fictive, Google considère désormais ces astuces comme des signaux très négatifs.
  • Nouvelles sections anti-spam : Google clarifie les abus liés aux domaines expirés, à la réputation d’un site, à la publication massive ou à la copie pure et simple.

IA générative : atout ou dérive ?

Un ajout notable dans le document concerne la définition de l’IA générative, parfois appelée LLM (Large Language Model). L’objectif de Google est d’aider les Quality Raters à repérer les contenus produits automatiquement, sans contrôle rédactionnel.

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Ce que cela implique pour votre SEO :

  • Relire et valider : si vous utilisez des outils d’écriture automatisée, vous devez impérativement vérifier les faits et l’orthographe.
  • Apporter une touche humaine : Google valorise l’expérience d’un rédacteur ou d’un spécialiste qui connaît réellement son domaine.

La création de contenus automatisés n’est pas interdite. En revanche, un flux massif de textes sans âme ni relecture sera certainement perçu comme du “spam”. Si vous souhaitez déléguer votre rédaction en partie ou en totalité, vous pouvez d’ailleurs nous confier la création de vos textes afin de garantir un rendu professionnel.

Comprendre la notion de “faible effort”

Google insiste désormais davantage sur la présence de contenus rédigés à la va-vite, sans fond ni originalité. Plusieurs signaux permettent de qualifier une page de faible qualité :

  • Absence de valeur ajoutée : l’article ne propose rien de nouveau par rapport à ce qui existe déjà.
  • Unique but lucratif : le texte est uniquement là pour générer du clic publicitaire ou pour capter un trafic de manière artificielle.

Exemple concret :

Un blog consacré à la nutrition qui, du jour au lendemain, publie sur les logiciels de comptabilité sans expertise ni lien éditorial. L’utilisateur quitte alors la page, déçu du contenu.

Autre exemple, plus fréquent :

Une entreprise décide d’alimenter son blog avec de nouveaux articles. Pour cela, elle utilise ChatGPT afin de générer des textes qu’elle publie tels quels. N’apportant aucune expertise spécifique, ces contenus risquent alors d’être considérés comme peu pertinents.

Pratiques trompeuses : Google resserre la vis

Au-delà du contenu lui-même, le géant du web cible toutes les formes de manipulation d’audience :

  • Design trompeur : un bouton de fermeture de pop-up qui déclenche en réalité une action publicitaire ou un téléchargement.
  • Publicité déguisée : un article faisant la promotion d’un produit jamais testé par l’auteur, sans transparence.
  • Faux profils et fausses adresses : faire croire à une présence locale pour tromper l’internaute ou revendiquer un statut d’expert sans diplôme ni certification.
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Zoom sur les nouvelles catégories de spam

Quatre sections supplémentaires apparaissent pour mieux catégoriser le spam :

  1. Expired Domain Abuse : récupération de domaines expirés à forte autorité (par exemple un ancien site d’association) pour y poster du contenu sans rapport.
  2. Site Reputation Abuse : mise à profit de la notoriété d’un site établi pour publier des pages de mauvaise qualité.
  3. Scaled Content Abuse : inonder le web d’articles générés automatiquement, sans contrôle éditorial.
  4. No Effort, No Originality, No Added Value : copier-coller ou paraphraser à grande échelle sans offrir de contribution intéressante.

Dans l’optique d’un SEO propre, ces techniques sont évidemment à bannir, car Google dispose de plus en plus d’outils pour en repérer les traces.

Le “filler content” sous le feu des projecteurs

Google se penche également sur la structure et la lisibilité des pages :

  • Focus sur l’info essentielle : votre contenu le plus utile doit se situer en haut de page pour satisfaire rapidement l’utilisateur.
  • Combattre le remplissage : un texte trop long et peu substantiel, où l’on sent que le rédacteur meuble sans apporter de réponses concrètes, est considéré comme une mauvaise expérience.

Nous recommandons de hiérarchiser vos informations, d’utiliser des sous-titres et d’adopter un style direct. Si vous préférez déléguer, n’hésitez pas à nous confier la création de vos textes pour vous concentrer sur votre cœur de métier.

En résumé : vers un SEO plus responsable

En publiant ces nouvelles consignes, Google clarifie davantage sa vision d’un web de qualité : pertinent, honnête et apportant une réelle plus-value. L’avènement des IA génératives n’a fait qu’accélérer ce besoin d’encadrer la production de contenus.

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En tant qu’agence SEO, notre conseil est simple :

  • Proposez des articles documentés, utiles et authentiques.
  • Soignez la structure et la relecture de vos textes.
  • Évitez les raccourcis trompeurs, même si la tentation est grande pour gagner du trafic rapidement.

Au final, vous renforcerez la confiance de votre audience et consoliderez votre positionnement dans la durée. Les mises à jour de Google Quality Raters Guidelines ne sont pas une menace si vous placez la qualité et la sincérité au cœur de votre stratégie de contenu.


Voici les précédentes versions des consignes pour les évaluateurs de la qualité de la recherche, si vous souhaitez toutes les télécharger et les comparer :


Sources :

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