L’intelligence artificielle, c’est un peu comme un super assistant qui bosse 24h/24. De plus en plus de pros l’utilisent pour générer du contenu à la chaîne. Promesse d’efficacité, de volume, de visibilité… Sur le papier, c’est alléchant. Mais comme souvent, quand quelque chose semble trop beau pour être vrai, il vaut mieux creuser un peu. Et côté Google, le message est clair : peu importe comment c’est produit, seul compte ce que ça apporte réellement à l’utilisateur. Autrement dit, un texte vide d’intérêt — qu’il soit écrit par un humain ou par une IA — finira par se faire dégager des résultats. On vous explique pourquoi, et comment éviter le piège.
Pourquoi Google se méfie des contenus IA générés en masse
Ce n’est pas la technologie qui pose problème. Google n’est pas anti-IA, loin de là. Ce qu’il n’aime pas, ce sont les dérives. Comme à l’époque des fermes de contenu : des sites qui publiaient des centaines d’articles sans âme, juste pour capter du trafic. L’IA permet aujourd’hui de faire la même chose, mais plus vite, et à bien plus grande échelle.
Le souci ? Google juge un contenu avant tout sur sa valeur ajoutée. Si le texte ne fait que répéter ce qu’on trouve déjà partout, s’il paraphrase sans rien proposer de nouveau, il est voué à disparaître des radars. Ce n’est pas nous qui le disons, c’est Danny Sullivan, le Search Liaison de Google : “Ce qui compte, c’est ce que l’utilisateur retient.” Pas la méthode, mais l’intention derrière le texte.
Les nouvelles guidelines de Google : IA ≠ mauvaise qualité, mais…
Les Quality Rater Guidelines (les fameuses QRG) sont le document de référence utilisé par les évaluateurs humains chez Google. Et elles ont été mises à jour. Spoiler : elles évoquent clairement le contenu généré par IA comme signal de mauvaise qualité… mais seulement lorsqu’il est produit à la chaîne et sans travail éditorial.
En gros, si vous balancez des textes automatiques juste pour gonfler artificiellement votre site, vous cochez toutes les cases pour vous faire pénaliser : pas d’originalité, pas d’effort, pas d’utilité… pas de pitié. Ce que Google cherche, c’est une perspective unique, un angle, un vrai fond. Pas du remplissage.
Prêt à bâtir une stratégie de contenu qui respecte à la fois l’utilisateur et les moteurs de recherche ?
Chez L’Agence Drômoise, on vous accompagne pour tirer le meilleur de l’IA tout en gardant un cap éditorial fort, local et utile.
Construire ma stratégie SEO
L’intention derrière le contenu : la vraie question à se poser
Avant de publier 100 articles en une semaine avec l’aide de ChatGPT ou d’un autre outil, posez-vous une question simple : à qui est-ce que je m’adresse, et pourquoi ?
Si la réponse, c’est “je veux juste gratter des positions sur Google”, vous partez mal. Mais si vous vous dites “je veux aider mes visiteurs à mieux comprendre tel sujet, à comparer tel produit, à prendre une décision plus éclairée”, là, l’IA peut devenir un allié.
Une bonne astuce : demandez-vous “si Google n’existait pas, est-ce que cette page aurait quand même une raison d’exister ?” Si la réponse est non, il est temps de revoir votre stratégie éditoriale.
Contenu de masse : quand l’IA devient un vrai danger (et comment l’éviter)
Ce n’est pas le volume qui pose problème. Ce qui compte, c’est la qualité. L’IA peut parfaitement vous aider à produire plus vite, mais à condition d’ajouter votre expertise. Un bon contenu, c’est celui qui apporte un point de vue, des infos vérifiées, une vraie réflexion… pas juste un patchwork de phrases qui sonnent bien.
Et puis attention aux erreurs factuelles ou aux réponses qui “semblent” justes. L’IA peut se tromper, surtout si elle recycle des infos dépassées. Le vrai piège, c’est le contenu lisse, sans relief, qu’on oublie aussitôt lu. C’est à vous d’y injecter de la personnalité, des données exclusives, des anecdotes, des analyses… Bref, ce qui fait de vous un professionnel.
Une bonne pratique : la synthèse d’avis clients
Un super exemple d’utilisation intelligente de l’IA, c’est la mise en forme d’avis clients. Dans le e-commerce, certains sites l’utilisent pour synthétiser des centaines de retours et en faire un résumé clair : ce que les gens ont aimé, ce qui revient souvent, les points à améliorer…
Résultat : l’utilisateur gagne du temps, comprend mieux le produit, et peut cliquer pour en savoir plus. Là, l’IA améliore l’expérience utilisateur. Et ça, Google adore.
En résumé : ne vous laissez pas griser par la facilité
On le dit souvent à nos clients : ce n’est pas parce qu’un outil peut faire quelque chose qu’il faut lui confier 100 % du boulot. L’IA ouvre des perspectives folles, mais elle n’est pas un remplaçant à votre regard métier.
Avant chaque publication, posez-vous deux questions simples :
- Ce contenu aide-t-il vraiment mon audience ?
- Ai-je ajouté une idée, un point de vue ou une info qu’on ne trouve pas ailleurs ?
Si vous répondez “oui” à ces deux questions, l’IA peut devenir votre meilleur copilote. Sinon, il vaut mieux lever le pied, repenser l’approche et éviter de se faire taper sur les doigts par Google.
Source :
https://www.searchenginejournal.com/google-on-scaled-content-its-going-to-be-an-issue/543308/