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ChatGPT Shopping : vers la fin du e-commerce tel qu’on le connaît ?

En avril 2025, OpenAI a lancé une nouvelle fonctionnalité dans ChatGPT qui pourrait bien bouleverser l’ensemble de l’écosystème e-commerce tel qu’on le connaît : ChatGPT Shopping. Derrière ce nom discret se cache une innovation majeure : transformer un assistant conversationnel en véritable conseiller d’achat, capable de recommander, comparer et même finaliser une commande, directement dans le fil de discussion.

Ce qui peut sembler anecdotique aujourd’hui pourrait très vite rebattre toutes les cartes du SEO, du marketing produit et du parcours client. Alors, on a pris le temps d’analyser le sujet, à la lumière de notre expérience terrain — et on vous partage ici ce qu’on en pense, ce que ça change, et surtout : comment s’y préparer concrètement.

N’hésitez pas à consulter également toutes les sources en bas de page ! De plus, cet article peut vous apporter de précieuses informations : https://www.agencedromoise.fr/mentions-de-marque-vs-backlinks-et-si-le-seo-devenait-une-affaire-de-reputation-plutot-que-de-liens/

Quand la recherche ne passe plus par Google

Pendant longtemps, acheter en ligne c’était suivre une route balisée : une requête dans Google, une page de résultats blindée de pubs, quelques clics sur des sites e-commerce, et enfin… la fameuse fiche produit.

Mais ChatGPT Shopping casse ce schéma. Désormais, un internaute peut simplement écrire : « Je cherche un casque audio confortable pour le télétravail, moins de 150 € », et recevoir une sélection précise, illustrée, avec prix, avis clients et mentions « excellente autonomie » ou « très bon confort ». Le tout, sans pub, sans redirection, et surtout, sans interruption dans l’expérience.

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L’IA analyse l’intention derrière la requête, croise les données produits disponibles en ligne, filtre selon les préférences implicites et explicites… et propose une réponse structurée, contextualisée, quasi personnalisée. C’est du Google Shopping, sans le superflu.

Une commande en un clic… sans sortir de la conversation

Là où ça devient encore plus intéressant (ou flippant, c’est selon), c’est qu’une version bêta permet désormais de passer commande sans jamais quitter ChatGPT, grâce à une intégration avec Shopify. L’utilisateur sélectionne un produit, choisit son mode de livraison, et paie. Le tout dans la même interface de chat.

C’est la compression maximale du tunnel de conversion : intention, sélection, décision et achat, tout se joue en une seule interaction.

Résultat ? La fiche produit ne sert plus à convaincre l’humain en scrollant sur un site, mais à alimenter un modèle conversationnel. On entre alors dans une nouvelle logique : les contenus doivent être pensés à la fois pour l’IA et pour l’utilisateur final. Un double défi de lisibilité et de structuration.

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Quel impact pour les marques et le SEO ?

Si une part croissante des recherches produit se fait directement dans ChatGPT, alors il y aura mathématiquement moins de clics organiques (et payants) sur les pages Google classiques. Les projections estiment que d’ici fin 2026, 10 à 15 % des recherches transactionnelles pourraient se déplacer vers les interfaces conversationnelles.

Pour les marques et e-commerçants, cela signifie deux choses :

  • La concurrence ne se fera plus seulement sur les SERP, mais dans les réponses générées par IA.
  • Il faudra rendre ses données produits lisibles, exploitables et attractives pour les moteurs génératifs.

Bienvenue dans l’ère du GEO — Generative Engine Optimization.

Le GEO, c’est quoi exactement ?

Le GEO ne remplace pas le SEO, il le complète. Là où le SEO vise à plaire à l’algorithme de classement d’une page web, le GEO s’adresse à un modèle d’intelligence artificielle qui synthétise l’information pour la reformuler dans une réponse unique.

Concrètement, pour qu’un produit ait une chance d’apparaître dans une réponse IA :

  • Il faut une description claire, précise, en langage naturel.
  • Des données à jour : prix, stock, conditions de livraison ou de retour.
  • Des signaux de confiance : avis vérifiés, tests comparatifs, labels qualité.
  • Une granularité fine : on ne vend plus un “casque audio”, mais un “casque léger pour appels visio quotidiens”.

Les catalogues bien GEO-optimisés voient déjà leur visibilité bondir, notamment chez les PME capables d’agir rapidement. C’est une nouvelle course, et tout le monde n’est pas encore sur la ligne de départ.

Comment structurer sa stratégie GEO ?

1. Faire l’audit complet de son catalogue produit

On commence par passer tout au crible : les titres, les descriptions, les attributs techniques, les visuels, les avis… On reformule ce qui est trop froid ou trop technique, on supprime les doublons, et on rend le tout digestible pour une IA comme pour un client lambda.

2. Synchroniser les flux et les données

L’IA adore les infos fraîches. Il faut donc s’assurer que votre stock, vos prix, vos promos et vos conditions de livraison soient à jour en permanence, via des flux connectés (API, PIM, Shopify…).

3. Multiplier les preuves de crédibilité

Encourager les avis clients vérifiés, obtenir des certifications ou labels qualité, être cité dans les médias ou comparateurs fiables… Tous ces éléments servent de points d’ancrage à l’IA pour vous faire remonter dans les suggestions.

Ces trois leviers nécessitent souvent de faire travailler ensemble SEO, équipes produit, service client et data. C’est une gouvernance nouvelle, mais pas inaccessible.

Et demain ? Vers un e-commerce invisible… mais hyper présent

À terme, le site e-commerce pourrait devenir une simple infrastructure de logistique : gestion des stocks, du SAV, des paiements. Tout le reste — de la découverte à la décision d’achat — serait confié à des interfaces intelligentes, intégrées dans les outils du quotidien.

Les budgets marketing ne serviront plus à acheter des clics, mais à rendre le catalogue IA-compatible. On parlera de commerce “headless”, ultra fluide, injecté dans les outils de messagerie, les moteurs de recherche, ou même les objets connectés.


Sources :

 

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